Comment notre passé peut modifier ou influer la rencontre ?
par Charles PÉPIN
Comment faire de notre passé une force d’avenir au service de la rencontre ?
Enfance, éducation, souvenirs heureux ou traumatiques ... notre passé ne passe pas. Il est toujours présent. Il nous appartient alors d’établir une relation apaisée et féconde avec notre mémoire. Celle-ci n'est pas, comme on le pense souvent, un stock de données. Les neurosciences nous apprennent, au contraire, que la mémoire est dynamique, mouvante, faite de souvenirs non figés, tels une partition à interpréter.
Notre rapport au passé doit être repensé. En convoquant sciences cognitives, nouvelles thérapies, sagesses antiques et classiques de la philosophie, de la littérature ou du cinéma, Charles Pépin nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage.
Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé, et peut alors se révéler dans la/les rencontre.s. De celles qui nous donnent l’impression de renaître, de celles qui vont intensifier nos vies et nous révéler à nous-mêmes.
La rencontre – amoureuse, amicale, professionnelle – n’est pas un « plus » dans nos vies. Au cœur de notre existence, dont l’étymologie latine ex-sistere signifie « sortir de soi », il y a ce mouvement vers l’extérieur, ce besoin d’aller vers les autres. Cette aventure de la rencontre n’est pas sans risque, mais elle a le goût de la « vraie vie ».
Il est également l’auteur, avec Jul, des bandes dessinées La Planète des sages et Cinquante Nuances de Grecs (Dargaud).
Il donne régulièrement des conférences et tient une chronique dans Philosophie magazine où il répond chaque mois à une interrogation philosophique formulée par un lecteur. Il anime depuis dix ans un séminaire de philosophie ouvert à tous : « Les lundis philos» avec l’institut MK2 à Paris, un podcast sur Spotify « Charles Pépin : une philosophie pratique » et sur France Inter, l'émission « Sous le soleil de Platon » et la chronique « La question philo ».