Une étude IFOP de 2023 indiquait que 87% des personnes actives souhaitent se reconvertir. C’est dire à quel point le sujet intéresse un grand nombre d’entre nous. On peut se reconvertir à tout âge et les chiffres indiquent que les moins de 35 ans comme les cinquantenaires sont autant concernés par ce désir de changement. Les raisons pour le faire sont nombreuses et peuvent aussi bien être l’expression d’une recherche d’un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso, d’une envie de gagner plus d’argent, de concrétiser un rêve que l’on n’avait pas osé réaliser à la sortie des études ou tout simplement de sentir plus d’intérêt pour ce qui nous fait nous lever le matin.
Le travail de thérapeute a le vent en poupe dans les reconversions professionnelles puisque les métiers du bien-être, de la santé mentale ont marqué une forte croissance ces 5 dernières années, ce qui a même fait titrer au Courrier international un article en 2023 « Devenez psy. C’est le métier de ce siècle ! »
Je vais tenter de vous fournir des éléments indispensables à votre réflexion si vous souhaitez vous reconvertir en thérapeute.
Pourquoi se reconvertir en thérapeute ?
Parmi les personnes qui souhaitent s’engager dans une reconversion professionnelle, on entend souvent la recherche d’un métier qui a « du sens ». Cette expression est bien sûr très subjective car elle touche à vos valeurs (l’écologie, les droits de l’homme, la liberté…) votre sensibilité et vos qualités, compétences (ce que vous aimez faire ou savez/aimeriez savoir faire) et à ce qui vous motive concrètement (soigner, gérer, diriger, nourrir…)
Le métier de thérapeute est valorisé dans ce changement de carrière car il a justement la réputation « d’avoir du sens » et de revêtir un certain confort.
Il a du sens car c’est un métier du soin, un métier où on s’occupe de l’autre et qui vise le mieux-être de nos clients. De plus c’est un métier « utile » dans la mesure où la santé mentale en France est une question cruciale. C’est aussi un métier de la relation, d’humanité en ce qu’il permet d’accompagner l’autre dans les moments importants et souvent douloureux de sa vie (deuil, séparation, questionnement…)
Si l’on parle du confort du métier de thérapeute c’est parce que c’est une profession qui accorde beaucoup de liberté par le fait qu’elle s’exerce en indépendant. Vacances, horaires, rythme sont laissés à la libre appréciation du praticien. La possibilité d’exercer chez soi dans une pièce dédiée participe du confort du métier ainsi que la rémunération qui se situe en moyenne entre 2000 et 3000€ mais qui est extrêmement dépendante de votre réputation, de vos tarifs et du temps libre que vous souhaitez vous ménager.
Les bilans de compétences réalisés par des organismes compétents peuvent venir confirmer votre désir d’être thérapeute. Ils sont largement proposés et accessibles.
Ne négligeons pas, derrière cette réputation de métier qui a du sens et qui apporte du confort que c’est aussi une activité qui demande beaucoup de responsabilité, d’être très disponible et qu’être au contact de la souffrance d’autrui réclame des compétences solides.
Les premières questions importantes sur sa reconversion de thérapeute
Est-ce que j’ai l’âge pour faire une reconversion professionnelle ?
S’il n’y a pas vraiment d’âge pour se reconvertir en thérapeute, il y a tout de même quelques réalités qui nous rattrapent et dont il faut tenir compte.
Tout d’abord, il est nécessaire de faire un travail thérapeutique personnel solide pour se lancer dans ce métier, ce qui prend du temps. Ensuite, la maturité et l’expérience de vie constituent des atouts non négligeables pour accompagner les autres. N’oublions pas toutefois que les aléas de la vie font parfois mûrir très vite de jeunes personnes. Enfin, beaucoup de clients auront tendance à accorder plus de confiance à une personne qui paraîtra mûre. Les représentations sur l’âge qui apporte la sagesse ont la vie dure.
À l’autre bout de la chaîne, des gens qui sont dans la tranche 50-60 ans et qui approchent de la fin de leur carrière, peuvent envisager de finir leur métier initial puis de poursuivre avec celui de thérapeute et ainsi d’avoir une seconde carrière marquée par plus de confort et de sens comme je l’ai dit plus haut.
Même si l’on peut observer que la majorité des personnes qui se reconvertissent dans ce métier a plutôt autour de 40 ans, l’âge n’est pas du tout un obstacle, quel que soit le sens dans lequel on le prenne. De jeunes thérapeutes comme de beaucoup plus âgés m’ont déjà paru très pertinents et efficaces.
Il est à noter que c’est une reconversion qui prend du temps donc attention à l’empressement ! Même si je comprends que l’on est toujours pressés de se reconvertir, le métier de thérapeute nécessite du temps de formation (cf. article sur la formation)
Comment financer ma reconversion professionnelle ?
Une reconversion, ça se prépare. C’est forcément une décision qui demande du temps de réflexion et de l’organisation. D’un point de vue financier il y a plusieurs options :
- Vous avez anticipé votre reconversion et l’avez préparée financièrement
- Vous demandez à votre entreprise de vous payer votre formation. C’est possible si cette dernière estime qu’elle tirera profit d’un ou d’une salarié formé à la thérapie, ce qui ne vous empêchera pas quelques années plus tard de vous installer à votre compte (nous voyons cela dans le domaine des ressources humaines par exemple)
- Vous souhaitez obtenir une aide financière de la part d’organismes d’état. Dans ce cas, n’hésitez pas à solliciter l’équipe administrative du centre de formation dans lequel vous entamerez votre cursus. À l’EPG, une personne est dédiée à cette tâche.
La reconversion demande toujours d’avoir financièrement planifié les années à venir car il est probable que vous rencontriez un moment de transition entre votre ancien métier et le nouveau où vous gagnerez moins d’argent.
Comment je planifie ma formation ?
Il est important là aussi de vous faire aider par le centre de formation où vous ferez votre cursus. À l’EPG, au sein d’un programme balisé où il y a des attendus, c’est vous qui choisissez les stages qui constitueront votre parcours. Il est important de les sélectionner avec soin, en fonction de vos envies, de vos attirances, du calendrier, de vos disponibilités mais aussi en fonction des nécessités du métier. Un responsable pédagogique dédié est là pour vous aider dans ce cheminement.
Je vous conseille de ne pas rester seul dans cette réflexion. Il me semble indispensable que vous receviez une écoute objective qui prenne vraiment en considération tous les paramètres importants que soulève une reconversion et que nous avons déjà évoqué ci-dessus : le temps, l’envie, l’argent. Les trois restent intimement liés dans la construction de votre parcours de formation qui signe le début de votre reconversion.
Soyez vigilants envers les écoles qui vous proposeront un parcours de formation trop balisé dans lequel vos propres envies auront bien du mal à exister ou trop ouvert dans lequel la préparation aux attendus du métier ne sera pas au rendez-vous. Attention aussi aux écoles qui vous proposeront un parcours de formation trop court ! Devenir thérapeute prend du temps. On ne peut le raccourcir qu’au détriment de la qualité de l’enseignement.
Quel thérapeute je veux être ?
Quelles qualités ?
Le métier de thérapeute est assez vaste. Sophrologue, ergothérapeute, art-thérapeute, hypnothérapeute… Pour ce qui est de la gestalt-thérapie, c’est-à-dire un métier où vous serez amené à accompagner dans leurs histoires intimes des personnes lors de séances individuelles, il y a des qualités indispensables :
- L’écoute au sens où vous êtes en mesure d’entendre les souffrances d’une personne, ses questionnements sans lui conseiller quoi faire et sans lui plaquer vos propres représentations sur la situation qu’il ou qu’elle vit.
- L’empathie qui permet de vous représenter ce que l’autre ressent. C’est comprendre et ressentir à un niveau sensible et émotionnel ce que vit l’autre. Communément, on dit que cela permet de se mettre à la place de l’autre.
- La sensibilité qui fait que l’on est une personne qui sait s’émouvoir, qui peut avoir de la tendresse pour autrui, qui est saisi par une certaine humanité.
- Les capacités cognitives. C’est un métier qui demande de la réflexion car il est nécessaire de faire des liens entre les différents éléments que nous apporte notre client pour élaborer une stratégie de travail. Alliées aux qualités affectives évoquées ci-dessus, les capacités cognitives sont importantes.
- Enfin, vous serez un ou une thérapeute avec votre couleur comme on dit, c’est-à-dire vos compétences que d’autres auront moins et vice et versa. Il y a des choses qui seront plus faciles pour vous que pour d’autres de vos collègues.
Ni les compétences affectives, ni les compétences cognitives suffisent à elles seules. Les deux sont nécessaires mais pas seules suffisantes. La formation que vous suivrez vous aidera à affiner vos qualités, à en développer d’autres.
À lire également : être gestalt-thérapeute
Quelle formation ?
Vous allez vous lancer dans un parcours long et qui est souvent assez cher donc il convient de choisir avec beaucoup de discernement votre formation. Vous aurez sans doute des critères très personnels (ville, méthode enseignée, des amis font déjà cette formation, etc.) mais rien ne remplacera votre propre expérience. C’est pour cela qu’il me semble indispensable que vous compariez de manière assez pragmatique différentes formations en :
- Faisant un stage ou une journée découverte dans les différentes écoles qui vous intéressent. À cette occasion, vous pourrez vérifier la qualité des locaux, ce que vous ressentez, la pédagogie pratiquée et vous pourrez également poser toutes les questions qui vous importent et avoir les réponses.
- Rencontrant l’équipe administrative pour vous assurer des critères de qualité de l’école et du sérieux de la formation. Posez-leur toutes les questions qui vous importent.
- Vous intéressant de plus près à la pédagogie utilisée. En effet, il est assez rare que lors d’une reconversion, les personnes aient le désir de retourner sur les bancs de l’école avec un enseignement très académique. Très souvent, il y a une envie de se mettre en situation, d’expérimenter, de pratiquer sur soi ou sur les autres. Si tel est le cas, préférez des écoles qui vous proposent des pédagogies expérientielles.
Si vous prenez le temps de comparer différentes écoles en gardant ces critères-là en tête, il est fort probable que vous ne vous tromperez pas dans votre choix.
Assurez-vous que votre école fasse partie d’un réseau. Une école qui fait « cavalier seul » n’est jamais un bon signe. Par exemple, en gestalt-thérapie il existe le manifeste des 7 écoles qui regroupe les 7 écoles de gestalt reconnues. Hors de ce manifeste, méfiance !
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Démarrer dans le métier
La transition…
En règle générale, beaucoup de personnes vivent une transition entre leur ancien métier et celui qui est en construction quand elles font une reconversion professionnelle. Il est parfois nécessaire de conserver son emploi en cours avant de se lancer dans le suivant pour des raisons financières. Les enseignements proposés à l’EPG se font par modules que l’on appelle des stages. L’école bénéficie d’une assez grande renommée, ce qui lui assure un nombre d’étudiants assez importants et donc des stages nombreux et diversifiés qui vous permettent de vous former tout en continuant à travailler. Ainsi, vous choisirez peut-être en priorité les stages qui se dérouleront le week-end ou pendant les vacances d’été.
De même, le métier de thérapeute a le gros avantage (cela fait partie du confort dont je vous parlais ci-dessus) de pouvoir se pratiquer alors même que vous continuez à exercer dans votre métier d’origine. Quand vous aurez fini votre formation et que vous vous installerez, vous pourrez recevoir vos clients le soir, le samedi etc. Mais ceci ne sera que transitoire car au fur et à mesure que votre activité de thérapeute se renforcera, vous ne pourrez sans doute plus conserver votre « ancien » métier. Quelques personnes, rares mais elles existent, ont continué à garder leur première activité tout en se lançant dans la carrière de thérapeute. Elles auront un nombre de clients limité mais cela peut constituer un équilibre intéressant pour certains et certaines d’entre vous. De fait, le métier de thérapeute offre beaucoup de libertés d’organisation.
Un bon dosage entre prise de risque et sécurité me semble indispensable pour changer de métier. Veillez à conserver cet équilibre entre les deux.
Je me lance !
La professionnalisation se fait pendant votre cursus de formation. Vous recevez vos premiers clients alors que vous êtes encore étudiant. Le cycle 3 à l’EPG est un cycle de professionnalisation. Vous commencez à travailler en tant que thérapeute et en même temps vous continuez à étudier. Grâce à cela, vous êtes accompagné dans vos premiers pas. En gestalt-thérapie, comme dans beaucoup d’autres formations de thérapeute, l’école vous demande d’avoir un superviseur. C’est une obligation déontologique et éthique. Cette personne qui est un thérapeute expérimenté et formé à la supervision, vous aide à accompagner vos clients et vous suit dans votre installation, dans ses aspects pratiques, légaux, financiers mais aussi dans ses aspects plus psychologiques comme par exemple les freins personnels à l’installation, au changement…
De plus, votre réseau de collègues que vous vous êtes forgé durant votre parcours de formation vous sera très utile lors de l’installation : les premiers clients, les conseils que vous pouvez échanger, les « bons plans ». Les écoles qui ont un nombre d’étudiants assez importants sont en ce sens un atout. Votre réseau n’en sera que plus étendu !
Choisissez avec soin votre superviseur. Il sera très important pour le développement de votre activité et de vos compétences. Une bonne relation de confiance avec lui est primordiale. Il aura la tâche de vous soutenir et le cas échéant de renforcer la confiance que vous avez en vous.
Patience, patience…
Remplir son cabinet peut prendre du temps. Cela est très variable (de quelques mois à deux ou trois ans) Il est difficile d’établir une règle mais cette donnée est à prendre en considération dans votre plan de changement de carrière. Ce que l’on observe c’est que le premier client ou les quelques premiers arrivent assez vite (1 ou 2 mois) mais ensuite, ce qui peut prendre du temps c’est le développement de votre clientèle. Mieux vous serez formé, plus vite ils arriveront !
Il est assez néfaste d’être très pressé de gagner votre vie quand vous changez de métier. Cela peut vous amener à accepter des clients qui demandent plus d’expérience et à n’offrir que des difficultés et du découragement en perspective !
Comment attirer vos premiers clients et vous faire connaître ?
Justement, pour que votre clientèle se développe, il me semble important d’avoir à l’esprit quelques éléments :
- Tout d’abord, votre réseau sera d’une grande aide. N’hésitez pas à dire autour de vous que vous êtes installé, que vous commencez à recevoir des clients. Apparaissez ! Osez dire que vous êtes thérapeute quand vous vous installez ! Les professionnels de santé avec lesquels vous avez un bon lien pourront aussi être précieux (médecin, infirmier…)
- Aussi, il est plus aisé d’avoir des premiers clients quand vous affirmez que vous avez un champ de prédilection. Vous serez plus vite repéré lorsque dans votre réseau on cherchera un thérapeute. Ce peut être une préférence de thématique avec laquelle vous aimez travailler ou alors un questionnement sur lequel vous avez-vous-même beaucoup cheminé (Les problématiques liées au travail, les jeunes adultes, les questions de genre…)
- Ensuite, il existe de nombreuses plates-formes sur le net qui proposent de vous référencer pour vous apporter des clients. C’est une bonne façon de développer votre clientèle mais attention ! Parlez-en avec vos collègues et demandez-leur quelle plate-forme fonctionne pour eux car ces dernières peuvent être chères et peu efficaces et elles se sont beaucoup développées ces dernières années devant le succès de Doctolib.
- Enfin, le référencement sur internet est aussi un bon moyen de développer votre activité. Il permet que vous apparaissiez dans les premiers lorsqu’une personne tape sur le net par exemple « gestalt-thérapeute, Paris » mais cela réclame de s’y connaître un peu en digital et en référencement. Des personnes dont c’est le métier peuvent vous aider mais c’est relativement onéreux.
- Il est à noter que les sites internet sont aujourd’hui plus une vitrine que l’on va consulter dès qu’on a votre nom, pour mieux vous connaître, plutôt qu’une façon de vous trouver sur le net. Faire son site internet est toutefois un bon exercice car il permet de mettre à l’écrit ce que vous faites, qui vous êtes et vous permettre d’être plus clair dans la présentation de votre parcours et de votre pratique.
Ne restez pas dans votre coin ! Parlez autour de vous de votre nouveau métier de thérapeute dès que vous sentez que vous êtes prêt.
Se reconvertir professionnellement est une aventure excitante. C’est une forme de liberté retrouvée, le résultat d’un cheminement professionnel mais aussi personnel où nos valeurs prennent le pas sur tout le reste. C’est aussi une façon d’interroger la réalité, celle de votre métier, de votre vie, parfois pour vous dire que finalement vous êtes très bien là où vous êtes ; souvent pour vous rendre compte que quelque chose d’autre vous attire, vous mobilise.
Devenir thérapeute vous proposera un chemin de reconversion exigeant et passionnant car il a cette particularité de vous faire beaucoup évoluer personnellement au fur et à mesure que vous apprenez le métier. En effet, à côté de l’acquisition de compétences, de l’apprentissage de techniques, il y a la nécessité de savoir profondément qui vous êtes et de faire vous-même une thérapie que vous mettrez régulièrement à l’épreuve de vos stages de formation. Ce changement identitaire pour ainsi dire que représente toute reconversion professionnelle, n’en sera donc que plus profond si vous optez pour le métier de thérapeute, un vrai tournant dans votre existence.
Tableau récapitulatif de votre reconversion professionnelle
| Timing | Action principale | Objectifs | Quoi faire ? |
|---|---|---|---|
|
1 an avant |
Je cherche |
Quel métier
Quel financement |
Bilan de compétences Connaissance de mes qualités M’assurer de la somme d’argent que j’aurai pour ma formation |
|
6 mois avant |
Je me renseigne |
Quelle école
|
Je fais des stages/journées découvertes dans différentes écoles Je rencontre les personnes de ces écoles (resp. pédagogique, formateurs, stagiaires) |
|
O |
Je démarre |
La formation |
Je planifie mes stages pour organiser mon premier cycle |
|
Fin de formation |
Je m’installe |
Dans mon nouveau métier |
Je choisis mon superviseur Je communique sur mon installation |
|
1 an après |
Je développe |
Ma nouvelle activité |
Je cherche quels sont les canaux qui m’apportent des clients Je vérifie avec mon superviseur que je suis au bon rythme dans le développement du métier |
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- Article créé le 22/10/2025
- Mis à jour le 27/10/2025 à 12h10
À PROPOS DE L'AUTEUR

Laurent Biscarrat
Gestalt-thérapeute, sexologue, sexothérapeute, formateur, superviseur
Gestalt-thérapeute formé à l'EPG, sexologue, formateur et superviseur agréé par l’EPG. Laurent intervient dans les permanences de santé sexuelle au sein de l’association Aides auprès, entre autre, de publics migrants, de TDS (travailleurs et travailleuses du sexe) et des publics LGBTQI+. Il codirige aussi l’ESOG (l’Ecole de Sexothérapie à orientation gestaltiste) et anime à l’étranger des formations pour les thérapeutes, les psychologues, psychiatres et médecins, sur les difficultés sexuelles et l’accompagnement de victimes des violences sexuelles.
- Animation d'un atelier d’écriture pour remplacer un groupe de parole / service d'oncologie - Institut CURIE
- Consultations en sexologie hebdomadaires et animation occasionnelle de groupes de travail sur la sexualité / AIDES
