La honte est une des expériences humaines quasi incontournable et toujours difficile à vivre. Comme dans la vie, elle est bien présente aussi dans la relation thérapeutique, mais souvent «emmitouflée», cachée. Générant : peur, colère, tristesse, gêne, malaise, impuissance, rage retenue, désespoir, vide… et aussi exubérance et agressivité, elle est à la fois émotions et sentiments.
La honte se vit dans le corps, de manière sensorielle et peu verbale ; les mots de la honte sont souvent difficiles à trouver.

Le thérapeute gestaltiste, de par sa posture d’implication active dans la relation, peut parfois, sans le vouloir, provoquer ou renforcer la honte de son client.

Elle se vit toujours sous le regard d’autrui et par rapport à un jugement, réel ou imaginé. 
Pour le gestaltiste, elle devient alors phénomène de champ et par là même, occasion de dévoilement et d’ajustement nouveau…

Ce stage comporte :

• Un axe théorique avec les points de vue psychanalytique, sociologique, gestaltiste.
• Un axe expérientiel : comment notre approche gestaltiste peut favoriser le dévoilement et la déconstruction de cette honte pour risquer l’intimité, et le regard de l’autre.

Savoir reconnaître la honte quand elle émerge lors du travail thérapeutique et/ou dans la relation au thérapeute et savoir adapter la posture de travail.